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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Momo était un peu las et décida de rentrer pour surveiller le petit chat afin qu'il ne se sauve pas à nouveau.
- Mes amis, bien que votre compagnie me soit forte, agréable, je m'en vais rejoindre mon logis pour reposer un peu. Il me sembla que l'hélicoptère se fut envolé de ce lieu, il n'y a pas plus de dix minutes. Je me demande bien ce que bricole ce sacré Pépère. Que fait-il avec un engin pareil, a-t-on déjà vu un chat affublé d'un tel appareillage, diantre cet animal est un véritable roman à lui tout seul.
Chatdore, étant rentré dans la maison à Cookie, lui répondit.
- Oui, c'est un drôle de phénomène ce Pépère. Quand je pense qu'il m'appelle le chatcamain, c'est minable, enfin moi aussi, je vais dormir, car je suis épuisé.
Cookie ne préférait pas répondre à ce sujet et se coucha sur son lit de paille. Lucie, regardant Ainos et Momo qui était toujours dehors, lui répondit en un ton très aimable.
- Moi, je l'adore Pépère, c'est mon méga love héros, comme Lolo et Turbo.
- C'est bien là, votre droit le plus légitime madame, quoi qu'il en soit, mais je ne l'apprécie guère et je m'en vais aussi faire office d'un repos salutaire. Chatmoiselle, voulez-vous que je vous accompagne vers votre résidence ?
Ainos fut surprise de la question et elle lui répondit.
- Merci, c'est gentil Momo, mais je vais plutôt marcher à côté pour découvrir mon nouveau domaine. Tu as une façon de parler qui est assez étrange Momo, mais j'aime bien ce langage.
- Oui, chatmoiselle, assurément, je ne manque point d'aplomb en mes élocutions et vous verrez que cela n'a rien de commun avec le langage de charcutier de monseigneur Pépère où les mots sont plutôt en guenilles. Je vous souhaite une agréable promenade très chère amie, au plaisir de vous revoir avec diligence.
Momo s'en alla directement vers sa maison avec la grâce des grands. Ainos quant à elle, partit en direction du terrain du poète pour fouiller un peu dans les affaires à Pépère. Sa voiture était non loin de la cabane et elle s'y dirigea directement vers l'automobile en prêtant garde à ne point croiser le poète. Elle fouilla la voiture et ne trouva que des poches vides de poulets qui venaient de la boucherie Parisienne de Sancoins. Des paquets de gâteaux vides et des sachets de Catisfactions et de KitKatchat bonbon aussi plein d'air. Elle arriva à mettre le contact et entreprit de regarder dans l'autoradio qui avait un support micro SD. Elle trouva différents fichier. Mes amours, j'en suis love, elles aiment mes dents, mes futurs amours, les cuisses roses. Elle fouilla dedans et trouva des milliers de photos de poulet, pintade, dinde, cuisse de chevreuil, côte de porc, côte de veau et différents catalogues promotionnels de la boucherie parisienne de Sancoins. Elle envoya à tout hasard les photos aux Charnïens qui étaient au-dessus d'elle dans les soucoupes.
Dans l'hélicoptère, le Pépère n'arrêtait pas de faire des rots à cause des crêpes qu'il avait mangé trop vite alors qu'il avait déjà deux poulets dans le ventre. Il survolait la ville de Nemours et n'était pas très loin de Paris. Il avait comme des nausées et continua malgré tout. Arrivée vers la forêt de Fontainebleau, il n'en pouvait plus et il avait très chaud avec une impression de flottement qui n'avait rien à voir avec son moyen de transport. Il était au-dessus de l'autoroute A6 qui coupe la forêt et sur un air de repos, ils y avaient quatre cars de touristes hollandais en excursion dans les sentes de cette plus belle forêt de France. Il se mit à descendre, car il n'en pouvait plus. Pêcheur, vit que quelque chose n'était pas normal, car plutôt que de garder l'appareil à l'horizontale celui-ci était fortement penché sur le côté où était installé Pêcheur. Il ouvrit le hublot avec sa patte et passa son long cou à travers. Le poids de son bec failli l'emmener dans le vite tant l'hélicoptère était penché.
- Toc toc toc, qu'est ce que tu fais Pépère toc toc toc, j'ai failli perdre mon bec toc toc toc. Tu vas nous écraser, toc toc toc, j'ai très très peur.
- Fle fle fle, n'ouvre pas ta porte Pépère, tu vas tomber dans le vide fle fle fle.
Mais Pépère n'était plus en mesure de les écouter, son ventre lui faisait mal et à deux mètres du sol, il enleva sa ceinture. Le poids de son corps l'entraîna hors de l'appareil et il tomba à côté d'une poubelle où il y avait plein de sac de détritus. Il rebondit dessus sans se faire mal, se releva et partit en courant dans le bois. L'hélicoptère tourna deux fois sur lui-même avant de toucher le sol. Coin-coin avait mis sa tête sous son aile pour se cacher les yeux et ne pas voir la suite. Pêcheur était affolé et s'écria dans un dernier sursaut sous l'action de son bec qui tapait sur la carlingue à cause du tournoiement de l'appareil.
- Toc toc toc, Pépère s'est accidenté. Toc toc toc l'hélicoptère s'envole vers la lune toc toc toc mon bec va tomber toc toc toc...
Il n'eut pas le temps de finir que l'engin était posé au milieu du parking. Heureusement, personne ne pouvait le voir et les deux occupant reprirent leurs esprits. Ils comprirent que Pépère avait sans doute trop mangé et attendirent un long moment.
- Toc toc toc, il a dû se faire une fracture du ventre toc toc toc.
- Fle fle fle, il a surtout trop mangé, fle fle fle ne lui disons rien en revenant fle fle fle, il risque de se vexer.
Dix minutes plus tard le vent a travers les feuillages ramena une odeur épouvantable. Comme par miracle, le Pépère réapparut en courant vers l'appareil, totalement désorienté par sa chute. Derrière lui, un groupe de personnes lui criait dessus en Hollandais. Les gens criaient dans leur langue, espèce de mal appris, dégoûtant, gouja, chat de poubelle, puanteur sur pattes ect...
Le Pépère sauta dans l'appareil et reprit les airs sous les yeux médusés du groupe de touristes qui l'avait vu disparaître du fait que l'engin volant leur était invisible.
- Toc toc toc, qu'est ce que tu as été faire là-bas toc toc toc, tu es tombé dans le vide toc toc toc.
- Fle fle fle tu nous as fait très peur fle fle fle.
Pas d'inquiétude les amis, j'avais soif et je sais qu'il y a une fontaine à cet endroit. Je l'ai vu quand j'ai combattu les t-rex ici l'an dernier. Je ne suis pas tombé, j'ai fait une cascade comme au cinéma pour vous épater.
- Toc toc toc, tu es tombé comme un batteur dans un bol de farine toc toc toc.
- Fle fle fle, tu es drôle Pêcheur fle fle fle, un batteur.
Ça, c'est drôle, car ça me fait penser à ses cheveux dont, je vous parlait tout à l'heure. Car je ne vous ai pas dit, mais ses cheveux en plus d'êtres blonds, frisent à cause du soleil. Ça, s'est un effet du pinard, une sorte de réaction. C'est pour ça que sa soûlarde lui démêle avec un batteur. Un jour, il s'est servi de l'appareil pour mélanger des huiles et à cramer le moteur. Sa poivrote en a commandé un chez c discount. Lui, il était parti dans le bois faire des greffes d'arbre à bouteille. Cela faisait déjà trois jours qu'il avait les cheveux frisés et il est resté accroché sur un roncier en se baissant. Sa soûlarde reçoit le livreur le même jour. Il y avait une erreur de colis. Bon, lui dit-elle vous boirez bien un verre de vin avant de repartir. Et comme, il ne rentrait pas, elle se dit la belle aubaine et descend toutes les bouteilles avec le livreur. Celui-ci est réparti chercher le bon colis à Bourges et s'est retrouvé à Wissous dans l'Essonne. C'est ainsi qu'elle a eut le batteur une semaine plus tard le temps que le livreur retrouve sa route. Nullement inquiète de ne pas voir son soûlard, elle y a repensé une fois le batteur en main. Elle l'a retrouvé à moitié dessèché dans le bois. Il a bu au moins douze litres de villageoise ce soir-là. Elle pendant ce temps lui a démêlé la tignasse avec le batteur. Voilà les amis la fin de l'histoire des cheveux de mon alcoolique.
- Toc toc toc, c'est une drôle d'histoire toc toc toc.


Screenshot_20190212_192925.jpg
 
#2
Momo était un peu las et décida de rentrer pour surveiller le petit chat afin qu'il ne se sauve pas à nouveau.
- Mes amis, bien que votre compagnie me soit forte, agréable, je m'en vais rejoindre mon logis pour reposer un peu. Il me sembla que l'hélicoptère se fut envolé de ce lieu, il n'y a pas plus de dix minutes. Je me demande bien ce que bricole ce sacré Pépère. Que fait-il avec un engin pareil, a-t-on déjà vu un chat affublé d'un tel appareillage, diantre cet animal est un véritable roman à lui tout seul.
Chatdore, étant rentré dans la maison à Cookie, lui répondit.
- Oui, c'est un drôle de phénomène ce Pépère. Quand je pense qu'il m'appelle le chatcamain, c'est minable, enfin moi aussi, je vais dormir, car je suis épuisé.
Cookie ne préférait pas répondre à ce sujet et se coucha sur son lit de paille. Lucie, regardant Ainos et Momo qui était toujours dehors, lui répondit en un ton très aimable.
- Moi, je l'adore Pépère, c'est mon méga love héros, comme Lolo et Turbo.
- C'est bien là, votre droit le plus légitime madame, quoi qu'il en soit, mais je ne l'apprécie guère et je m'en vais aussi faire office d'un repos salutaire. Chatmoiselle, voulez-vous que je vous accompagne vers votre résidence ?
Ainos fut surprise de la question et elle lui répondit.
- Merci, c'est gentil Momo, mais je vais plutôt marcher à côté pour découvrir mon nouveau domaine. Tu as une façon de parler qui est assez étrange Momo, mais j'aime bien ce langage.
- Oui, chatmoiselle, assurément, je ne manque point d'aplomb en mes élocutions et vous verrez que cela n'a rien de commun avec le langage de charcutier de monseigneur Pépère où les mots sont plutôt en guenilles. Je vous souhaite une agréable promenade très chère amie, au plaisir de vous revoir avec diligence.
Momo s'en alla directement vers sa maison avec la grâce des grands. Ainos quant à elle, partit en direction du terrain du poète pour fouiller un peu dans les affaires à Pépère. Sa voiture était non loin de la cabane et elle s'y dirigea directement vers l'automobile en prêtant garde à ne point croiser le poète. Elle fouilla la voiture et ne trouva que des poches vides de poulets qui venaient de la boucherie Parisienne de Sancoins. Des paquets de gâteaux vides et des sachets de Catisfactions et de KitKatchat bonbon aussi plein d'air. Elle arriva à mettre le contact et entreprit de regarder dans l'autoradio qui avait un support micro SD. Elle trouva différents fichier. Mes amours, j'en suis love, elles aiment mes dents, mes futurs amours, les cuisses roses. Elle fouilla dedans et trouva des milliers de photos de poulet, pintade, dinde, cuisse de chevreuil, côte de porc, côte de veau et différents catalogues promotionnels de la boucherie parisienne de Sancoins. Elle envoya à tout hasard les photos aux Charnïens qui étaient au-dessus d'elle dans les soucoupes.
Dans l'hélicoptère, le Pépère n'arrêtait pas de faire des rots à cause des crêpes qu'il avait mangé trop vite alors qu'il avait déjà deux poulets dans le ventre. Il survolait la ville de Nemours et n'était pas très loin de Paris. Il avait comme des nausées et continua malgré tout. Arrivée vers la forêt de Fontainebleau, il n'en pouvait plus et il avait très chaud avec une impression de flottement qui n'avait rien à voir avec son moyen de transport. Il était au-dessus de l'autoroute A6 qui coupe la forêt et sur un air de repos, ils y avaient quatre cars de touristes hollandais en excursion dans les sentes de cette plus belle forêt de France. Il se mit à descendre, car il n'en pouvait plus. Pêcheur, vit que quelque chose n'était pas normal, car plutôt que de garder l'appareil à l'horizontale celui-ci était fortement penché sur le côté où était installé Pêcheur. Il ouvrit le hublot avec sa patte et passa son long cou à travers. Le poids de son bec failli l'emmener dans le vite tant l'hélicoptère était penché.
- Toc toc toc, qu'est ce que tu fais Pépère toc toc toc, j'ai failli perdre mon bec toc toc toc. Tu vas nous écraser, toc toc toc, j'ai très très peur.
- Fle fle fle, n'ouvre pas ta porte Pépère, tu vas tomber dans le vide fle fle fle.
Mais Pépère n'était plus en mesure de les écouter, son ventre lui faisait mal et à deux mètres du sol, il enleva sa ceinture. Le poids de son corps l'entraîna hors de l'appareil et il tomba à côté d'une poubelle où il y avait plein de sac de détritus. Il rebondit dessus sans se faire mal, se releva et partit en courant dans le bois. L'hélicoptère tourna deux fois sur lui-même avant de toucher le sol. Coin-coin avait mis sa tête sous son aile pour se cacher les yeux et ne pas voir la suite. Pêcheur était affolé et s'écria dans un dernier sursaut sous l'action de son bec qui tapait sur la carlingue à cause du tournoiement de l'appareil.
- Toc toc toc, Pépère s'est accidenté. Toc toc toc l'hélicoptère s'envole vers la lune toc toc toc mon bec va tomber toc toc toc...
Il n'eut pas le temps de finir que l'engin était posé au milieu du parking. Heureusement, personne ne pouvait le voir et les deux occupant reprirent leurs esprits. Ils comprirent que Pépère avait sans doute trop mangé et attendirent un long moment.
- Toc toc toc, il a dû se faire une fracture du ventre toc toc toc.
- Fle fle fle, il a surtout trop mangé, fle fle fle ne lui disons rien en revenant fle fle fle, il risque de se vexer.
Dix minutes plus tard le vent a travers les feuillages ramena une odeur épouvantable. Comme par miracle, le Pépère réapparut en courant vers l'appareil, totalement désorienté par sa chute. Derrière lui, un groupe de personnes lui criait dessus en Hollandais. Les gens criaient dans leur langue, espèce de mal appris, dégoûtant, gouja, chat de poubelle, puanteur sur pattes ect...
Le Pépère sauta dans l'appareil et reprit les airs sous les yeux médusés du groupe de touristes qui l'avait vu disparaître du fait que l'engin volant leur était invisible.
- Toc toc toc, qu'est ce que tu as été faire là-bas toc toc toc, tu es tombé dans le vide toc toc toc.
- Fle fle fle tu nous as fait très peur fle fle fle.
Pas d'inquiétude les amis, j'avais soif et je sais qu'il y a une fontaine à cet endroit. Je l'ai vu quand j'ai combattu les t-rex ici l'an dernier. Je ne suis pas tombé, j'ai fait une cascade comme au cinéma pour vous épater.
- Toc toc toc, tu es tombé comme un batteur dans un bol de farine toc toc toc.
- Fle fle fle, tu es drôle Pêcheur fle fle fle, un batteur.
Ça, c'est drôle, car ça me fait penser à ses cheveux dont, je vous parlait tout à l'heure. Car je ne vous ai pas dit, mais ses cheveux en plus d'êtres blonds, frisent à cause du soleil. Ça, s'est un effet du pinard, une sorte de réaction. C'est pour ça que sa soûlarde lui démêle avec un batteur. Un jour, il s'est servi de l'appareil pour mélanger des huiles et à cramer le moteur. Sa poivrote en a commandé un chez c discount. Lui, il était parti dans le bois faire des greffes d'arbre à bouteille. Cela faisait déjà trois jours qu'il avait les cheveux frisés et il est resté accroché sur un roncier en se baissant. Sa soûlarde reçoit le livreur le même jour. Il y avait une erreur de colis. Bon, lui dit-elle vous boirez bien un verre de vin avant de repartir. Et comme, il ne rentrait pas, elle se dit la belle aubaine et descend toutes les bouteilles avec le livreur. Celui-ci est réparti chercher le bon colis à Bourges et s'est retrouvé à Wissous dans l'Essonne. C'est ainsi qu'elle a eut le batteur une semaine plus tard le temps que le livreur retrouve sa route. Nullement inquiète de ne pas voir son soûlard, elle y a repensé une fois le batteur en main. Elle l'a retrouvé à moitié dessèché dans le bois. Il a bu au moins douze litres de villageoise ce soir-là. Elle pendant ce temps lui a démêlé la tignasse avec le batteur. Voilà les amis la fin de l'histoire des cheveux de mon alcoolique.
- Toc toc toc, c'est une drôle d'histoire toc toc toc.


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Merci Daniel pour ce nouvel épisode.
Mon dieu 12 bouteilles de villageoise........
Et demain ce sera quoi ???
Amicalement
Gaby